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Pierre Gagnaire Et Ses Fils

Pierre Gagnaire Et Ses Fils – Félix Gagnaire, fils d’un chef de renommée mondiale, porte un prénom atypique. Le lieu de Lyon qui apparaît chaque année dans le Bib gourmand est celui où nous avons rencontré Stéphanois, le chef, dans son restaurant Except Imprévu.

Cheveux emmêlés, vêtu d’un pull à capuche, Félix est la quintessence des lendemains de fête du jour. Tire sur sa e-cigarette, ce qui le fait un peu grimacer.Le ciel couvert est revenu pour la soirée.

“Ça pique un peu”, du coup. Des travaux sont nécessaires. Au début, j’étais un peu surpris. Le chef Vytautas Jankunas et le chef pâtissier David De Oliveira Abrone, les collaborateurs de 40 ans, sont des experts dans leurs domaines.

“Nous avons tous joint nos mains. Il concède qu’il devrait utiliser moins de chaleur dans les casseroles. Il aime partager et rencontrer de nouvelles personnes. Chef multi-étoilé dans le moule de son père, Pierre Gagnaire.

Il ne se passe pas un jour sans que le client n’évoque le nom de ce père. C’est là que réside la responsabilité : avec lui. Il s’est avéré que je n’avais pas d’autre option.A 15 ans, il entre en apprentissage auprès de Jean-Jacques Borne au CFA les Mouliniers de Saint-Étienne.

Le jeune pâtissier, en revanche, n’aime pas porter la toque. “Cela ne m’a pas plu.Il sert de pont saisonnier. Prenez une bouchée de son pain. Les petits boulots que j’ai fait sont dans ce bac. » Faites une pause un instant. J’ai travaillé avec Vincent Carteron au Passage à Lyon pendant trois ans avant de débuter ma carrière de cuisinier.

Pierre Gagnaire Et Ses Fils

Quel genre de cuisine servirait-il dans le café qu’il convoite ? Restaurant sans fioritures où nous pourrions proposer un “menu court et simple” avec toute la nourriture créée à partir de zéro.Il l’a fait il y a cinq ans et s’est installé dans le 6e arrondissement de Lyon, au 40 rue Pierre-Corneille.

Stéphanois, qui descend toujours aux enfers avec les Verts, a des habitués qui viennent s’asseoir au comptoir, prendre un café, et partager une chambre avec lui.Un nouveau bar à vin ouvrira dans quelques jours.

Il occupe la salle avec efficacité pour prendre les commandes et servir les plats et accueillir un groupe d’avocats ou le directeur d’une tournée culinaire, et ce toujours avec chaleur, amabilité, sourire mais sans obséquiosité. Félix ressemble à Pierre Richard. Une fois que vous avez décidé d’un repas, un menu de trois options vous sera présenté pour chaque partie du déjeuner ou du dîner (coûtant 22 € ou 26 € pour deux ou trois repas).

Une carte en constante évolution complétée par un plat du jour (gambas en risotto tandoori-légumes, le jour de notre visite).Ces belles fêtes commencent par un cromesquis innovant et délicieux de camembert muscade et d’endives aux noix et raisins secs pour commencer.

Des saveurs, des textures et des températures contrastées donnent le ton à la cuisine d’un chef qui met l’accent sur l’importance des ingrédients et sur sa propre vision artistique.Pour compléter le repas, nous avons servi la bavette de Salamanque écrasée à la ciboulette et aux pois mange-tout, ce qui a rehaussé la souplesse et la saveur naturelles de la viande.

Même s’il ne s’agit pas de Wagyu, la qualité du bovin est indéniable. Après cela, nous avons opté pour un roulé chocolat-pistache, qui aurait mérité un peu plus de moelleux, et une délicieuse glace au chocolat au lait.

Ce “bistrot” sert une cuisine gourmande pleine de goût, généreuse et à des tarifs raisonnables, tout en étant imprégnée de la gentillesse de Félix et Viytautas, qui ont une clientèle fidèle du quartier et d’ailleurs.Penser à l’amour quand on est à la tête de treize restaurants et qu’il faut concevoir ou gérer leurs menus et leurs équipes, c’est un défi de taille.

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Aldo Pusey

Update: 2024-05-15